Vivre avec une maladie cardiaque, qu’il s’agisse d’insuffisance cardiaque, d’arythmie, d’antécédents d’infarctus ou d’AVC, peut faire naître des inquiétudes lorsqu’il s’agit de pratiquer une activité physique. Pourtant, en 2025, le sport fait pleinement partie du traitement de nombreuses pathologies cardiovasculaires. Une activité adaptée améliore les capacités du cœur, réduit le risque de récidive et contribue à un meilleur état général. L’essentiel est de choisir des exercices sûrs, adaptés à votre condition et validés par votre médecin. Ce guide vous explique comment bouger en toute sécurité lorsque l’on vit avec un cœur fragile.
L’activité physique est-elle recommandée en cas de maladie cardiaque ?
Contrairement aux idées reçues, la pratique du sport est fortement encouragée pour la plupart des personnes souffrant de maladies cardiaques. Le cœur est un muscle qui gagne en efficacité lorsqu’il est sollicité progressivement. Une activité régulière améliore la capacité de pompage du cœur, ce qui permet de diminuer naturellement la fréquence cardiaque au repos. Elle contribue également à réduire la pression artérielle, à favoriser une meilleure dilatation des vaisseaux sanguins et à améliorer la circulation générale.
L’activité physique participe aussi à la régulation du cholestérol en augmentant le HDL, considéré comme protecteur, tandis qu’elle aide à maîtriser le poids et à réduire le risque de diabète, deux facteurs essentiels pour préserver la santé cardiovasculaire. Plusieurs études montrent que la pratique adaptée d’un sport pourrait réduire le risque de mortalité cardiovasculaire d’environ 30 %. Pour bénéficier pleinement de ces effets, l’activité doit cependant être encadrée, car des efforts trop brusques ou trop intenses peuvent mettre le cœur en difficulté.

Comment pratiquer du sport en sécurité lorsqu’on a une maladie cardiaque ?
Avant d’entreprendre ou de reprendre une activité sportive, un avis médical est indispensable. Le cardiologue évaluera l’état du cœur à l’aide d’un examen clinique, d’un électrocardiogramme ou d’un test d’effort afin d’établir les limites à respecter et l’intensité idéale de l’exercice.
Dans de nombreux cas, l’activité physique s’intègre dans un programme de réadaptation cardiaque, spécialement conçu après une intervention ou un infarctus. Ces séances supervisées permettent d’accompagner le patient vers un retour progressif à l’activité, sans risque pour sa santé.
L’objectif est de pratiquer régulièrement, avec une intensité modérée mais adaptée, sans jamais atteindre un niveau d’effort qui sollicite brutalement ou excessivement le cœur. Ce sont les activités contrôlées et progressives qui apportent le plus de bénéfices à long terme.
Quels sports sont adaptés lorsqu’on souffre d’une maladie cardiaque ?
Les activités d’endurance douce sont les plus conseillées pour les personnes vivant avec une maladie cardiaque. Elles permettent d’augmenter progressivement la capacité respiratoire et cardiaque sans créer de surmenage. La marche rapide, la natation, le vélo, l’aquagym ou encore certains exercices en salle encadrés sont particulièrement pertinents.
Une séance d’une vingtaine à une trentaine de minutes, une à trois fois par semaine, constitue une base saine et sécurisée. Avec le temps, la durée ou la fréquence peuvent être augmentées sous supervision médicale.
Les sports nécessitant des efforts rapides, soutenus ou comportant beaucoup d’à-coups, comme la boxe, le squash, les sports de combat ou certains sports équestres, sont généralement déconseillés, car ils imposent une charge cardiovasculaire trop élevée. La plongée sous-marine est également contre-indiquée en raison des variations de pression et du risque de thrombose. Le choix de l’activité doit dans tous les cas être personnalisé et validé par un professionnel de santé.

Quels signes doivent alerter pendant l’activité ?
Une activité physique adaptée doit rester confortable du début à la fin. L’apparition de douleur thoracique, d’essoufflement inhabituel, de vertiges, de palpitations, de nausées ou d’un malaise doit inciter à arrêter l’effort immédiatement.
Il est recommandé de s’asseoir tranquillement jusqu’à la disparition des sensations désagréables. En cas de persistance ou de doute, il est essentiel de contacter rapidement les secours en composant le 112. Garder son téléphone à portée de main lors de chaque séance est une mesure de sécurité importante.
En conclusion : le sport, un allié essentiel
Avec un encadrement approprié, le sport devient un véritable partenaire pour la santé cardiaque. Il permet d’améliorer l’endurance, de réduire les risques cardiovasculaires et de restaurer la confiance dans son corps. L’activité physique doit rester régulière, progressive et systématiquement validée par un médecin, notamment dans le cadre de l’activité physique adaptée proposée après certains événements cardiaques.
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