Maladies chroniques : quels remboursements attendre en 2025 ? Le guide essentiel

Depuis plus de vingt ans, la politique de remboursement des médicaments évolue pour garantir l’accès aux soins essentiels dans le cadre du parcours de soins coordonnés, tout en maîtrisant les dépenses de santé du régime général. Entre réévaluations, nouvelles prescriptions, contraintes budgétaires, SMR, ticket modérateur et questions liées aux affections de longue durée, les assurés vivant avec une maladie chronique s’interrogent sur la stabilité de la prise en charge en 2025. Ce guide explique comment les médicaments sont évalués, quels sont les critères d’exonération, pourquoi certains traitements peuvent être déremboursés et ce que les patients peuvent attendre de l’Assurance Maladie obligatoire cette année.

Comment les médicaments sont-ils évalués pour être remboursés en France ?

La France reste un pays où l’accès aux soins et aux traitements médicaux repose sur un remboursement structuré par la Caisse d’Assurance Maladie et par les règles du parcours de soins coordonnés. Pour qu’un médicament soit remboursé, il doit être prescrit par un médecin-traitant ou un spécialiste conventionné, figurer sur la liste des spécialités remboursables et être délivré par un pharmacien via la carte Vitale. L’évaluation repose sur le Service Médical Rendu et l’Amélioration du Service Médical Rendu analysés par la Commission de la Transparence de la HAS. Les critères incluent la gravité de l’affection, les résultats cliniques, les actes médicaux associés, la tolérance, la base de remboursement et l’intérêt en santé publique. Le Comité Économique des Produits de Santé fixe ensuite le prix, tandis que la CPAM détermine le taux de remboursement applicable, avec ou sans exonération du ticket modérateur pour les patients en ALD nécessitant un traitement prolongé.

Pourquoi certains médicaments peuvent-ils être déremboursés ?

Plusieurs situations peuvent conduire la Sécurité sociale à retirer une spécialité de la prise en charge. Lorsque de nouvelles alternatives thérapeutiques plus efficaces apparaissent, le médecin-conseil et la HAS réévaluent le protocole de soins. Si le SMR devient insuffisant ou si les données cliniques réelles ne justifient plus la prise en charge médicale, le remboursement peut être arrêté. Certains laboratoires retirent également leurs produits du régime conventionné pour fixer librement leurs honoraires ou leurs tarifs. L’objectif reste de concentrer les remboursements sur les affections nécessitant des soins continus et des traitements coûteux, en particulier dans les affections de longue durée figurant sur la liste des ALD 30.

Malades chroniques : les remboursements sont-ils menacés en 2025 ?

Pour les personnes atteintes de diabète, d’hypertension artérielle, d’insuffisance cardiaque, de maladies auto-immunes, de pathologies respiratoires, neurologiques ou psychiatriques nécessitant un traitement prolongé, les remboursements restent stables en 2025. Aucun traitement inscrit dans un protocole de soins ALD n’est menacé. Les inquiétudes liées aux appels d’offres vus en 2023 n’ont pas été confirmées. Les économies du PLFSS 2025 reposent sur la négociation des tarifs et non sur une diminution du taux de remboursement. Les assurés bénéficiant d’une exonération du ticket modérateur, d’une prise en charge du forfait hospitalier, d’indemnités journalières ou d’actes médicaux associés ne verront pas leurs droits impactés. Les patients peuvent donc continuer à être pris en charge pour leurs soins et traitements nécessaires sans crainte de changements majeurs.

ReMed : simplifier votre traitement au quotidien

Vivre avec une maladie chronique implique une organisation constante autour des prescriptions, des renouvellements, des feuilles de soins, des rendez-vous médicaux et de l’observance. ReMed simplifie ce parcours grâce à une prise en charge complète du traitement médicamenteux. Les médicaments sont préparés par jour et par prise, sous forme de piluliers ou de sachets-doses, vérifiés par une pharmacie partenaire conventionnée. La livraison est gratuite à domicile, la gestion des renouvellements est automatisée et l’application envoie des rappels de prise. Depuis 2025, ReMed a racheté  MonOrdo pour renforcer la continuité des soins et la sécurité du circuit du médicament. Ce service gratuit permet de réduire la charge mentale des patients, d’améliorer l’observance et d’assurer une prise en charge médicale cohérente avec les attentes de l’Assurance Maladie.

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